La Nasa courtise publiquement les LENR

La NASA admet officiellement qu’elle est en train de travailler sur les LENR, les réactions nucléaires à faible énergie, mieux connues sous le nom de “fusion froide“, et qui pourraient être utilisées pour réaliser un dispositif semblable en tous points au réacteur E-cat d’Andrea Rossi. Dans une vidéo publiée sur le site dédié aux recherches technologiques de la NASA, le chercheur Joseph Zawodny parle de ces réactions et les décrit comme étant une des solutions pour pouvoir enfin se passer, à l’avenir, des combustibles fossiles tels le pétrole, le gaz naturel et le charbon. Zawodny, avec Michael Nelson et Dennis Bushnell, avait déjà parlé de fusion froide lors du workshop de la NASA sur les LENR qui eut lieu le 22 septembre dernier au Glenn Research Center de Cleveland, Ohio. A cette occasion-là il ne s’agissait que d’un congrès réservé aux scientifiques et spécialistes. Cette fois-ci il s’agit d’une vidéo publiée sur le web destinée à un vaste public, de façon donc plus générale. En effet, les termes utilisés par Zawodny sont fort simples et à la portée de tous. La NASA, donc, veut faire savoir au monde entier qu’elle croit en les LENR et que ses recherches sont à un stade fort avancé.

L’expression fusion froide d’une réaction nucléaire à température et pression ambiante fut obtenue à partir de techniques provenant d’une expérience de Martin Fleischermann et Stanley Pons qui date de mars 1989. Le mot fusion froide fut apparu pour la première fois en 1956 dans un article du New York Times.

Le terme fusion froide n’est pas reconnu par toute la communauté scientifique puisque l’expérience de Fleischman et de Pons peut difficilement être reproduite. Cette difficulté a provoqué une polémique mondiale concernant son application. Ce terme est si controversé que certains chercheurs assimilent les expériences à de l’alchimie et tentative de transformer le plomb en or.

La presse et le grand public utilisent l’expression fusion froide pour évoquer l’expérience qui provoque un dégagement de chaleur. Ce phénomène serait dû à une réaction nucléaire encore méconnue produite à température ambiante sans radiation ionisante. Les chercheurs se servent de plusieurs expressions techniques déterminant des sous domaines de fusion froide telle que le LENR, CANT, LANR, CMNS, BL, CNT ou transmutation biologique.